Un week-end à Londres
Londres ! Une destination classique et fréquente pour s’évader quelques jours… que je n’avais pourtant pas encore eu la chance de visiter. Aussi, quand mon ami Jérémie (dont vous trouverez quelques photos créditées @J.S dans ce billet) s’est vu offrir par son épouse « un week-end à Londres entre potes », l’occasion était trop belle. Une première pour lui également : on va donc se cantonner aux incontournables, en mode « touriste de base ».
Atterrissage à London Gatwick en fin de soirée de ce week-end du 11 Novembre 2013 (oui je sais, je suis en retard) : il faut donc relier le centre-ville en train. Il existe une liaison « classique » bon marché, mais la file d’attente aux guichets nous pousse à faire comme la plupart de gens, prendre un billet du Gatwick Express à une borne automatique. Trente minutes plus tard, nous voilà en gare Victoria. De là, le plus simple est de prendre une Oyster Card (rechargeable) pour se déplacer facilement et à faible coût en métro. On m’avait prévenu : l’hébergement à Londres est vraiment problématique : toujours cher et souvent médiocre… Et ça n’a pas raté à notre arrivée à l’hôtel : petite chambre avec fenêtre minuscule, petit déjeuner spartiate, et impossibilité d’avoir ne serait-ce qu’un café avant 6h du matin le jour de notre départ même en prévenant la veille.
Lever très matinal le premier jour, pour aller retrouver Julien, fraichement débarqué de Genève quelques heures plus tôt et qui se joint à nous pour le week-end.
C’est l’occasion de passer devant Buckingham Palace encore déserté par les touristes à cette heure-là.
Le temps gris et maussade n’est vraiment pas idéal pour les prises de vues. Nous poursuivons ensuite vers l’abbaye de Westminster en traversant Saint James Park, qui s’anime doucement au rythme des joggeurs. 11 Novembre oblige, nous tombons en pleine journée de commémoration : la pelouse entourant l’abbaye est recouverte de nombreux blasons et emblèmes des différentes unités de l’armée. D’innombrables petites croix plantées dans l’herbe portent chacune une pensée ou un remerciement à l’attention de ceux qui ont perdu la vie pour leur pays. On l’avait déjà remarqué dans l’avion la veille au soir : de nombreux Anglais de tous âges portent un coquelicot à la boutonnière en signe de commémoration. Bref, nous sommes un peu surpris de voir que ce Poppy Day représente quelque chose de fort pour tous, y compris les jeunes.
La visite de l’abbaye est un passage obligé au moins une fois lorsqu’on visite Londres. Féru d’histoire ou pas, on ne peut être qu’impressionné par la beauté et la grandeur des lieux, où se trouvent les sépultures d’une quinzaine de monarques depuis Édouard le Confesseur au onzième siècle. On y trouve également un coin réservés aux poètes, aux hommes d’Etat ainsi qu’aux hommes de science. Dommage que les photographies soient interdites dans l’enceinte de l’abbaye.
Premier achat pour tous les 3 dès la visite terminée : un parapluie, forcément… L’accessoire indispensable pour le reste de la journée. Ben quoi, on est à Londres !! Du coup, on se rabat sur le British Museum. Que dire ?! je pense que sa visite vaut à elle seule le déplacement en Angleterre (et en plus, l’entrée est gratuite). Le gigantesque hall d’entrée surplombé d’une majestueuse verrière donne accès à un labyrinthe de salles remplies de chefs d’œuvre issus de civilisations des quatre coins du monde. Difficile de tout voir en une demi-journée : on ne sait plus où donner de la tête (l’achat d’un petit fascicule du genre « les 10 choses à voir au British Museum » est donc tout indiqué dans notre cas).
Entre deux pubs, nous prenons tout de même le temps de visiter quelques lieux « symboliques » de Londres : Traffalgar Square, Covent Garden, Piccadilly Circus, les abords de l’Emirate Stadium (pour les footeux…), la cathédrale Saint-Paul, Oxford Street…
Southbank, le quartier sud de la Tamise vaut également le coup d’oeil avec une jolie balade entre London Eye et Tower Bridge, en passant devant The Shard, la tour qui offre une vue panoramique sur la ville (30 livres d’accès tout de même !)
Petit détail qui nous a fait sourire : les parcs regorgent d’écureuils peu farouches qui n’hésitent pas à s’approcher histoire de voir s’il est éventuellement possible de glaner quelque chose à manger 😉 Et visiblement le pare-soleil de mon Tokina 12-24 leur paraissait plutôt intrigant..
Un petit mot également pour vous conseiller d’aller faire un tour au KOKO CLUB (anciennement Camden Palace) en fin de soirée : une boîte de dingue dans un vieux théatre rénové que nous n’aurions jamais découvert sans l’insistance de Julien (qui d’ailleurs connait assez bien le videur pour que celui-ci lui ouvre le cordon VIP devant toute la file d’attente 😉 ) ! Une institution à Londres : faites une recherche sur Google Images si vous ne connaissez pas !
Pour résumer, Londres se découvre succinctement en un week-end mais donne forcément envie de revenir tant la découverte est immense au détour de chaque quartier.