Un Pic Mar inattendu
Le programme initial était pourtant alléchant : photographier la grande faune dans la neige sur les hauteurs de Sainte-Marie-aux-Mines avec un ami. Oui mais voilà, en arrivant sur zone à 7 heures du matin, c’est malheureusement trop tard quand le chemin est recouvert de neige gelée : nous faisions un bruit d’enfer à chaque pas. Aucune chance de progresser discrètement. Bref, vite un plan B…
Direction donc la forêt de l’Illwald près de Sélestat avec l’espoir d’y rencontrer des daims ou du martin-pêcheur comme ce fût le cas il y a quelques semaines (voir ici)… Pour les daims, ça s’annonçait pas trop mal : une harde d’une vingtaine de têtes a déboulé pour stopper net vingt mètres devant nous lors de notre entrée dans la forêt. Ils ont dû être aussi surpris que nous et ont filé si vite que je n’ai pas eu le temps de mettre l’oeil dans le viseur pour déclencher.
Quant au martin, il n’a malheureusement pas daigné montrer le bout de son bec. Du coup, à force de patienter dans l’observatoire et en désespoir de cause, on finit par shooter ce qui se présente. Faute de grives, on mange des merles…
Une mésange charbonnière :
Un pinson des arbres :
Une sitelle torchepot :
Bref, pas de quoi casser trois pattes à un canard carolin qui se dandinait là depuis 10 minutes avant qu’enfin, dans un soupir, je me décide à le photographier. Je m’étais pourtant juré de ne jamais photographier de canards, mais les exclamations enthousiastes de mon camarade d’affût devant ce « superbe et magnifique canard » ont eu raison de moi.
Heureusement, juste avant de plier les gaules, quelques sujets « moins ordinaires » viennent nous saluer.
Un pic épeiche femelle :
Bientôt suivi d’un pic mar :
Au final, rien ne s’est passé comme prévu… Mais je me satisfais amplement de cette dernière photo de pic mar (une première d’ailleurs en ce qui me concerne).
Et pour finir, une dernière photo prise sur le chemin du retour, juste pour l’observation : ces sangliers qui détalent à travers les prés inondés de l’Illwald