La photo du mois : Chevreuil matinal

Cela faisait un bon moment que je n’étais plus parti à la « chasse » à la grande faune, en particulier le chevreuil. Histoire de changer un peu des affûts ornitho ou de la macro, je me décide donc à partir tôt sur mes spots habituels voir ce qu’il s’y passe. Ouch ! Avec le soleil qui se lève avant 6 heures, ça pique un peu au réveil, mais c’est le prix à payer pour bénéficier d’une lumière intéressante et pas trop dure.

En prenant les précautions d’usage, surtout concernant le sens du vent, les approches sont possibles, à condition de progresser lentement. L’odorat et l’ouïe du chevreuil sont très développés contrairement à sa vue plutôt médiocre. Il compense avec une excellente perception des mouvements.

Durant l’hiver, les bois, que le chevreuil avait perdus en automne, repoussent et sont alors recouverts d’une « peau » appelée velours. La vitesse de cette croissance est d’autant plus rapide que le sujet est âgé (plus de 3mm par jour). En Mars-Avril, le chevreuil fraye : il arrache ses velours en les frottant contre les troncs ou les branches, et mange les lambeaux. Là encore, le vieux chevreuil perdra ses velours avec plusieurs semaines d’avance sur les autres, ce qui lui donnera un avantage non-négligeable si un petit jeune vient lui chercher des noises.

Les cultures n’étant pas encore très développées (pas camouflage possible), c’est donc depuis la voiture que j’ai pu tirer le portrait de celui-ci, avec mon combo classique : 300mm F4 et Apex Beanbag (voir ici).

Les bois du chevreuil

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